- Définition et propriétés techniques des fondations en moellons
- Contextes dâemploi et limites dâusage des fondations en moellons
- MĂ©thodologie de mise en Ćuvre sur chantier: du terrassement aux finitions
- Pathologies courantes et stratĂ©gies dâentretien des fondations en moellons
- Budget, approvisionnement et impact environnemental des fondations en moellons
Définition et propriétés techniques des fondations en moellons
Une fondation en moellons dĂ©signe une base porteuse rĂ©alisĂ©e Ă partir de pierres naturelles brutes ou peu Ă©quarries, liĂ©es au mortier. Ce systĂšme, hĂ©ritĂ© des savoir-faire vernaculaires, conjugue portance, capacitĂ© de drainage et compatibilitĂ© avec les maçonneries anciennes. Lâouvrage sâapparente Ă un mur enterrĂ© Ă large empattement, assemblĂ© avec des blocs de tailles irrĂ©guliĂšres et des boutisses traversantes pour assurer la cohĂ©sion.
Le moellon dĂ©signe la pierre elle-mĂȘme, souvent calcaire, mais aussi grĂšs, schiste ou granite selon les gisements locaux. Sa structure poreuse offre une bonne permĂ©abilitĂ© Ă lâeau, ce qui facilite la gestion des pressions hydrostatiques autour des soubassements. Cette porositĂ© nĂ©cessite en contrepartie un mortier compatible, gĂ©nĂ©ralement Ă base de chaux, pour laisser respirer la maçonnerie et limiter les contraintes internes.
Sur le plan mĂ©canique, la rĂ©sistance en compression dĂ©pend de lâessence de pierre et de la qualitĂ© dâassemblage. Les moellons calcaires prĂ©sentent une rĂ©sistance moyenne, quand les granites se montrent plus durs mais plus difficiles Ă dresser. LâirrĂ©gularitĂ© des formes exige un calage minutieux, la recherche dâappareils Ă©quilibrĂ©s et la crĂ©ation de lits de pose stables.
Hydrauliquement, la fondation en pierre fonctionne comme un filtre grossier, apte Ă limiter les surpressions dâeau. Lâadjonction dâun drain pĂ©riphĂ©rique amĂ©liore encore lâĂ©vacuation vers un exutoire. Cette caractĂ©ristique distingue la fondation en moellons dâun bloc massif en bĂ©ton qui requiert un drainage sĂ©parĂ© plus structurĂ©.
Thermiquement, la forte inertie rĂ©duit les pics de tempĂ©rature au contact du sol. NĂ©anmoins, lâisolation thermique intrinsĂšque reste faible, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt dâun complĂ©ment isolant du cĂŽtĂ© intĂ©rieur des soubassements ou dâun rupteur de capillaritĂ© Ă la tĂȘte de la fondation. Les maçonneries respirantes conservent leur Ă©quilibre hygromĂ©trique, condition essentielle pour prĂ©venir dĂ©sordres et dĂ©collements dâenduits.
Les approvisionnements locaux jouent un rĂŽle dĂ©cisif. Lâexploitation de carriĂšres rĂ©gionales, souvent relayĂ©es par des distributeurs nationaux comme Point.P, BigMat, Gedimat, Bricoman ou BricomarchĂ©, contribue Ă rĂ©duire les transports et Ă respecter les palettes de teintes et de granulomĂ©tries propres au bĂąti traditionnel. Les liants techniques et sables normĂ©s proviennent de gammes professionnelles, par exemple chez Lafarge ou les rĂ©seaux de Saint-Gobain.
- Matériaux courants: calcaires tendres, grÚs, schistes, granites, galets roulés.
- Liants compatibles: mortier à la chaux (hydraulique ou aérienne selon exposition), mortier bùtard chaux-ciment dosé modérément.
- Fonctions principales: portance, diffusion de lâhumiditĂ©, gestion des eaux dâinfiltration, ancrage du soubassement.
- Compatibilités: restauration de maisons anciennes, murs mitoyens, clÎtures lourdes, extensions sur sol sain.
| PropriĂ©tĂ© | Comportement attendu | Facteurs dâinfluence |
|---|---|---|
| RĂ©sistance en compression | Moyenne Ă Ă©levĂ©e selon la pierre | QualitĂ© de lâappareillage, nature du moellon, Ă©paisseur |
| PermĂ©abilitĂ© | ModĂ©rĂ©e Ă forte, favorise le drainage | PorositĂ© de la pierre, joints, prĂ©sence dâun drain |
| Inertie thermique | ĂlevĂ©e, rĂ©gule les variations | Masse, humiditĂ©, contact sol |
| DurabilitĂ© | TrĂšs Ă©levĂ©e si maintenance adaptĂ©e | QualitĂ© des joints, remontĂ©es dâeau, cycles gel-dĂ©gel |
| Compatibilité patrimoniale | Excellente | Choix local des pierres et des liants |
Ce socle de propriĂ©tĂ©s donne un cadre technique clair, utile pour dĂ©cider des contextes dâemploi et des limites dâusage, abordĂ©s juste aprĂšs.

Contextes dâemploi et limites dâusage des fondations en moellons
Les fondations en pierre conviennent aux terrains cohérents et peu compressibles, avec une portance homogÚne et une nappe phréatique à distance raisonnable. Elles excellent pour des maisons individuelles, dépendances, murs de soutÚnement de faible hauteur, caves ventilées ou bùtiments agricoles dont la trame constructive accepte des épaisseurs importantes.
En rĂ©novation, leur atout majeur est la compatibilitĂ© matĂ©rielle avec les maçonneries existantes. La pierre, le mortier de chaux et les joints respirants maintiennent un Ă©quilibre hygromĂ©trique, lĂ oĂč un bĂ©ton Ă©tanche pourrait piĂ©ger lâhumiditĂ© et provoquer des dĂ©sordres rapides. Le bĂąti ancien conserve ainsi ses performances hygrothermiques sans rupture de comportement.
Des limites doivent cependant ĂȘtre posĂ©es. Les sols trĂšs compressibles, les remblais hĂ©tĂ©rogĂšnes ou les terrains Ă risques (gonflement argileux Ă©levĂ©, dissolution karstique) exigent une Ă©tude gĂ©otechnique renforcĂ©e. Dans certains cas, des semelles en bĂ©ton armĂ© ou des fondations profondes sont prĂ©fĂ©rables, les moellons devenant alors un parement esthĂ©tique plutĂŽt quâun Ă©lĂ©ment structurel.
Pour les constructions nĂ©cessitant de fortes reprises de charges ponctuelles (poteaux, planchers lourds, portiques), la maĂźtrise de la diffusion des contraintes nâest pas triviale. Un chainage bĂ©ton ou pierre de taille peut ĂȘtre nĂ©cessaire, ou une transition via une longrine en bĂ©ton armĂ©, afin de transmettre les efforts de maniĂšre uniforme sans concentration sur quelques blocs.
Le cas dâĂ©cole de la grange rĂ©habilitĂ©e en gĂźte illustre ce choix. Une longĂšre en calcaire sur sol sain reçoit une rehausse modĂ©rĂ©e: la fondation en moellons dâorigine est remaçonnĂ©e sur 60 cm de profondeur utile, joints refaits Ă la chaux, drain pĂ©riphĂ©rique posĂ©, puis une arase hydrofuge sert de coupure capillaire. RĂ©sultat: stabilitĂ© conservĂ©e, confort accru et esthĂ©tique locale prĂ©servĂ©e.
- Favorables: terrains denses, charges réparties, patrimoine à préserver, zones ventilées.
- à surveiller: terrains humides, pentes, sources proches, végétation racinaire agressive.
- Déconseillés: remblais récents non compactés, sols classés trÚs sensibles au retrait-gonflement sans mitigation.
- Mesures souvent associées: drain agricole, géotextile, arase étanche, couche de forme bien compactée.
| Solution de fondation | Avantages principaux | Limites techniques | Usages adaptés |
|---|---|---|---|
| Pierre (moellons) | CompatibilitĂ© hygrique, aspect, durabilitĂ© | NĂ©cessite main-dâĆuvre qualifiĂ©e, Ă©paisseur | RĂ©novation, maisons sur sols sains |
| Béton cyclopéen | Masse élevée, coût modéré | Moins respirant, drainage à soigner | Ouvrages mixtes, zones semi-humides |
| Semelle BA | Précision de calcul, armatures | Impact carbone plus élevé | Charges ponctuelles, sols hétérogÚnes |
| Micropieux + longrines | Bypass couches faibles | Coût, matériel spécialisé | Sites contraints, contraintes fortes |
Pour les projets combinant performance et patrimoine, un arbitrage raisonnĂ© entre contraintes de sol et objectifs architecturaux oriente le choix: câest le fil rouge des Ă©tapes de mise en Ćuvre dĂ©crites ensuite.
MĂ©thodologie de mise en Ćuvre sur chantier: du terrassement aux finitions
La prĂ©paration commence par la reconnaissance du sol (NF P 94-500) et la dĂ©finition des niveaux. Un terrassement en rigole propre et stable Ă©vite les fouilles surdimensionnĂ©es et limite les dĂ©compressions. Un bĂ©ton de propretĂ© peut ĂȘtre coulĂ© si le terrain est friable, afin dâoffrir un plan de pose rĂ©gulier pour la pierre.
La premiĂšre assise de moellons se rĂ©alise sur un lit de mortier frais, parfaitement rĂ©glĂ© au cordeau. Les blocs les plus volumineux sont placĂ©s en pĂ©riphĂ©rie, les vides noyĂ©s de cailloux dâappoint et de mortier. Ă intervalles rĂ©guliers, une boutisse longue traverse lâĂ©paisseur pour assurer la liaison des parements.
Le mortier privilĂ©giĂ© demeure la chaux hydraulique naturelle (EN 459), Ă©ventuellement bĂątardĂ©e avec un faible pourcentage de ciment pour accĂ©lĂ©rer la prise en conditions froides. Les dosages sâadaptent Ă la nature de pierre et Ă lâexposition, tout en visant la respirabilitĂ© et la dĂ©formabilitĂ© nĂ©cessaires.
Un drain posĂ© au nu extĂ©rieur des fondations, sur lit de gravier enveloppĂ© dâun gĂ©otextile, renvoie lâeau vers un exutoire contrĂŽlĂ©. Lâarase supĂ©rieure reçoit une barriĂšre anti-capillaritĂ© (mortier hydrofuge ou membrane), puis le soubassement peut ĂȘtre protĂ©gĂ©e par un enduit Ă la chaux en finition grattĂ©e ou lissĂ©e.
La sĂ©curitĂ© guide chaque Ă©tape. Les EPI sont systĂ©matiques: casque, gants anti-coupures, lunettes, chaussures de sĂ©curitĂ©, protection auditive pour les outils Ă©lectroportatifs, masque lors des coupes et du gĂąchage. Les manutentions se font Ă deux ou avec un palan pour les blocs lourds afin dâĂ©viter les troubles musculo-squelettiques.
- Matériel: cordeau, niveau, massette, pointerolle, auge, bétonniÚre, scie à eau, pelles, dame, évacuation des déblais.
- PrĂ©paration: humidifier les pierres pour limiter lâabsorption dâeau du mortier et amĂ©liorer lâadhĂ©rence.
- Pose: alternance boutisses/panneresses, joints pleins, calages serrés, contrÎle des aplombs.
- Finitions: rejointoiement tiré au fer, arase étanche, protection temporaire contre la pluie.
| Composition mortier | Dosage indicatif | Usage | Remarques |
|---|---|---|---|
| mortier Ă la chaux NHL 3.5 + sable 0/4 | 1 vol chaux / 3 Ă 3,5 vol sable | Pose et joints en zones standard | Respirant, compatible calcaires |
| Mortier bĂątard chaux + ciment | 1 chaux / 0,25 ciment / 3,5 sable | Climat froid/humide, reprise rapide | Limiter le ciment pour prĂ©server lâĂ©change hygrique |
| Couche de propreté | Béton C16/20 | Lit régulier en fond de fouille | Optionnel selon sol |
Les approvisionnements en liants et granulats peuvent sâorganiser via Lafarge pour les chaux et ciments, et les rĂ©seaux Point.P, Gedimat ou BigMat pour sables, gĂ©otextiles et drains. Pour les bricoleurs encadrĂ©s, des solutions pĂ©dagogiques existent chez Castorama et BricomarchĂ© pour lâoutillage et les EPI.
à cette phase, se pose la question de la durabilité dans le temps et des risques de désordres: le chapitre suivant traite précisément des pathologies et de leur traitement.

Pathologies courantes et stratĂ©gies dâentretien des fondations en moellons
Les dĂ©sordres les plus frĂ©quents tiennent Ă lâeau et aux variations thermiques. Les remontĂ©es capillaires non coupĂ©es, les drains colmatĂ©s ou mal raccordĂ©s, et lâabsence de ventilation conduisent Ă des joints pulvĂ©rulents, des efflorescences et des pertes de cohĂ©sion. Les cycles de gel-dĂ©gel accĂ©lĂšrent le dĂ©litage des pierres sensibles.
La prĂ©vention passe par une gestion rigoureuse des eaux de surface (pentes, gouttiĂšres, exutoires) et des eaux souterraines (drains entretenus, regards visitables). Les enduits minĂ©raux doivent rester permĂ©ables Ă la vapeur dâeau: lâusage de films Ă©tanches est Ă©cartĂ© au profit des solutions Ă la chaux.
En rĂ©paration, la mĂ©thode consiste Ă purger les joints altĂ©rĂ©s, nettoyer les lits, remaçonner Ă la chaux, puis rejointoyer avec un mortier adaptĂ©. Les blocs fracturĂ©s sont remplacĂ©s par des pierres de mĂȘme nature et de masse similaire pour ne pas rompre lâĂ©quilibre. Lâinjection de coulis compatible peut reconstituer des zones lessivĂ©es en profondeur.
Les fissures structurales doivent ĂȘtre diagnostiquĂ©es: simples retraits de mortier, dĂ©saffleurements localisĂ©s, ou tassement diffĂ©rentiel. Les causes conditionnent le remĂšde: recharge de semelle, mise en place de longrines de reprise, ou confortement ponctuel. Un avis gĂ©otechnique et structurel sâimpose dĂšs quâun mouvement actif est suspectĂ©.
Le nettoyage se réalise mécaniquement à la brosse douce, ou à la vapeur basse pression pour préserver la pierre. Les biocides biodégradables dédiés à la pierre naturelle sont préférés, en rinçage contrÎlé. Les hydrofuges de masse ou de surface doivent rester microporeux, utilisés avec parcimonie et testés sur zones témoins.
- Inspection annuelle: regards de drains, évacuation des feuilles, contrÎle des pentes.
- Entretien quinquennal: purge/rejointoiement partiel, reprise dâenduits, vĂ©rification des arases.
- Mesures dâurgence: dĂ©rivation des eaux, Ă©taiements lĂ©gers, bĂąchage en cas dâinfiltrations majeures.
- Traçabilité: photos datées, fiches de maintenance, suivi des zones sensibles.
| Pathologie | Cause probable | Diagnostic | RemÚde conseillé |
|---|---|---|---|
| Joints farineux | HumiditĂ© stagnante, mortier trop riche en ciment | Grattage facile, salpĂȘtre | Purge et joints Ă la chaux, amĂ©lioration du drainage |
| Fissure en escalier | Tassement diffĂ©rentiel | Ouverture progressive, zone dâangle | Reprise en sous-Ćuvre, longrine de redistribution |
| Ăclatement de blocs | Cycles gel-dĂ©gel | Ăcaillage, Ă©paufrures | Remplacement des pierres, enduit protecteur respirant |
| Infiltration en pied de mur | Drain colmaté, pente inversée | Humidité localisée, mousses | Curage du drain, reprofilage des abords |
Pour les piÚces détachées et consommables, les réseaux BigMat, Gedimat et Point.P disposent de gammes de chaux, sables, géotextiles et drains adaptés, tandis que Castorama et Bricoman référencent brosses, EPI et produits de nettoyage pour chantiers en pierre.
Une maintenance rĂ©guliĂšre maintient la performance structurelle et lâesthĂ©tique, assurant longĂ©vitĂ© et maĂźtrise budgĂ©taire. Cette dimension Ă©conomique, avec ses arbitrages dâapprovisionnement et dâimpact environnemental, complĂšte la rĂ©flexion.
Budget, approvisionnement et impact environnemental des fondations en moellons
Le coĂ»t dâune fondation en pierre se calcule au volume. Les chantiers actuels se situent frĂ©quemment entre 300 et 1 000 âŹ/mÂł posĂ© selon lâĂ©paisseur, la difficultĂ© dâaccĂšs, la nature de la pierre et le niveau de finition. La fourchette intĂšgre une part de main-dâĆuvre significative, reflet du savoir-faire nĂ©cessaire pour un appareillage soignĂ©.
Le poste matĂ©riaux peut ĂȘtre optimisĂ© via un sourcing local. Les pierres issues de carriĂšres rĂ©gionales limitent les transports et sâintĂšgrent chromatiquement au bĂąti. Les liants (NHL, ciments) et sables normalisĂ©s se trouvent dans les rĂ©seaux professionnels (Saint-Gobain Distribution, Point.P, BigMat, Gedimat) et, pour de petits volumes, chez Bricoman et BricomarchĂ©. Les accessoires (drains, gĂ©otextiles, regards) suivent la mĂȘme logique.
Sur le plan environnemental, la pierre locale dispose dâun excellent bilan dâĂ©nergie grise comparĂ©e Ă des solutions fortement cimentaires. La chaux hydraulique, bien que carbonĂ©e, prĂ©sente une part de recarbonatation en service. Lâusage rationnel du ciment et lâoptimisation des transports constituent des leviers rapides de rĂ©duction dâempreinte.
La planification doit intĂ©grer les temps de cure des mortiers Ă la chaux, plus longs que les liants purement cimentaires. Un phasage appropriĂ©, avec prĂ©fabrication de lits de pose et stock tampon de pierres humidifiĂ©es, Ă©vite les temps morts sans compromettre la qualitĂ©. Les dĂ©lais sont ajustĂ©s en fonction de la mĂ©tĂ©o, lâabri-pluie sâavĂ©rant utile.
Pour les projets hybrides combinant fondation pierre et Ă©lĂ©vations en terre cuite, des briques techniques (par exemple de lâĂ©cosystĂšme Wienerberger) peuvent sâassocier Ă une arase de rupture capillaire, en maintenant la logique respirante du pied de mur. Les accessoires dâassise se choisissent en cohĂ©rence avec la permĂ©ance visĂ©e.
- Fourchette prix pose comprise: 300 Ă 1 000 âŹ/mÂł selon complexitĂ©.
- Leviers dâĂ©conomies: pierre locale, logistique groupĂ©e, phasage soignĂ©.
- Délais: cure étendue des mortiers de chaux, protection météo.
- Impact: matériaux minéraux durables, maintenance faible si drainage maßtrisé.
| ĂlĂ©ment | Option | Effet sur le budget | Effet sur lâempreinte | Canaux dâachat |
|---|---|---|---|---|
| Pierre | Locale vs importĂ©e | Transport rĂ©duit avec local | Ănergie grise faible | Point.P, BigMat, Gedimat, ChaussĂ©a MatĂ©riaux |
| Liant | NHL 3.5/5 vs bĂątard | CoĂ»t stable, main-dâĆuvre prime | Respirant et rĂ©versible | Lafarge (chaux/ciment), rĂ©seaux Saint-Gobain |
| Drain | Perforé + géotextile | Surcoût modéré, gains durabilité | Moins de réparation | Castorama, Bricoman |
| ĂlĂ©vation associĂ©e | Brique terre cuite | Variable selon gamme | Inertie, confort dâĂ©tĂ© | Wienerberger, distributeurs pro |
En rapprochant contraintes, coûts et objectifs environnementaux, la fondation en moellons reste une option convaincante pour qui vise pérennité, réversibilité et cohérence architecturale. La maßtrise du drainage et des liants fait la différence entre ouvrage standard et référence durable.
